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mises à jour, le vendredi, 24 septembre, 2004
La manifestation du 17 octobre 1961
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17 octobre 1961 : ça continu :

17 OCTOBRE 2002 - 18H00 : RASSEMBLEMENT AU PONT SAINT-MICHEL À PARIS

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement à Paris, la manifestation est brutalement réprimée par la police parisienne sous les ordres de Maurice Papon : des hommes sont jetés à la Seine ; plus de dix mille personnes sont arrêtées et détenues pendant plusieurs jours pendant lesquels les violences continuent ; beaucoup sont déportés vers l'Algérie.

# En octobre 2001, le travail de longue haleine de militants et de chercheurs a été en partie récompensé : une manifestation sans précédent par son ampleur et la pose d'une plaque commémorative. Mais il reste beaucoup à faire : Jacques Chirac et Lionel Jospin, alors Premier ministre, se sont refusés à reconnaître publiquement la responsabilité de l'État, et l'accès à de nombreuses archives du 17 octobre 1961 et de la guerre franco-algérienne restent soumis à l'arbitraire des dérogations.

# Il reste beaucoup à faire aussi parce que l'état d'exception qui a rendu possible les crimes d'octobre 1961 perdure aujourd'hui encore dans une certaine mesure.
Les personnes issues de la colonisation qui vivent dans ce pays font toujours l'objet de mesures d'exception : exploitation et discriminations économiques, contrôle permanent et violences policières, inégalité devant la loi (double peine), privation du droit de vote définissent le lot de beaucoup.
Les policiers quant à eux sont toujours « couverts » par leur hiérarchie, les gouvernements et la justice
.


Spectacle :

"Requiem opus 61"

Du 8 au 13 octobre 2002, un spectacle de Mohamed Rouabhi au Centre dramatique national de Montreuil

> 26, place Jean Jaurès - M° Mairie de Montreuil - Réservations au : 01 48 70 48 90

"Il ne s'agît pas dans cette pièce de retracer point par point les évènements qui ont conduit à cette épouvantable nuit, ni de reconstituer l'événement, ni encore de représenter la guerre... Une équipe de sept comédiens, chanteurs et musiciens vont essayer de nous parler de cette nuit-là, une nuit qui ressemble à toutes les nuits qui ont couvert tous les massacres ; parler du fleuve qui traverse Paris, qui ressemble à tous ces fleuves qui ont noyé toutes les révoltes et tous les crimes ; parler de cette police qui ressemble à celle de tous les pouvoirs qui ont opprimé tous les peuples.

"Une prière pour les morts, une musique venue de loin, des images qui pétrifient, des images qui apaisent, des silences.

"Une tentative d'écrire un requiem pour tous ces disparus, une tentative de redonner à la parole le temps infini de son expression. Afin qu'elle résonne encore dans nos mémoires."

Annonce & organisation : Mohamed Rouabhi.

Rencontres :

RÉSISTONS ENSEMBLE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ET SÉCURITAIRES

(...) Depuis cinq ans, la surenchère sécuritaire ne s’est pas démentie. Des élections municipales à la campagne présidentielle, en passant par “le contexte de l’après 11 septembre”, tout est bon pour justifier la répression (...)

Dimanche 26 mai 2002 de 10 h à 20h à la Bourse du travail de Saint Denis (11 rue Genin &endash; M° Saint-Denis Basilique)

Programme de la journée:

10h00. Intervention de Mme Khaira Khaif, mère de Youssef
10h15/12h30. Outils politiques. Rencontre-débat avec des collectifs locaux
12h30/13h00. Histoire des luttes : projection du film Justice pour Zamani.
13h00/14h00. Pause déjeuner (possibilité de manger sur place)
14h00/16h30. Suite du débat avec les collectifs locaux
16h30/18h00. Outils juridiques. Rencontre-débat avec des magistrats du Syndicat de la magistrature et des avocats du Syndicat des Avocats de France
18h00. Histoire des luttes. Projection du film Douce France, la saga du mouvement beur.
Toute la journée : bar-table de presse.

Premiers signataires :
Act Up, APEIS, la Chaîne étudiante, Droits Devant, FASTI, collectif Les mots sont importants, MIB, MRAP, réseau contre la Fabrique de la haine, réseau No pasaran, RIRE, collectif Souriez vous êtes filmés, SUD-éducation, SUD-étudiants, SUD-Justice.
Pour toute information complémentaire,consultez le site : Réseau fabrique

contact : proces@samizdat.net

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Commémoration :

N’oublions pas !

Il y a quarante ans, s'achevait la guerre d'Algérie. Au prix de centaines de milliers de victimes le peuple algérien arrachait son indépendance, mettant ainsi un terme à cent trente ans d'exploitation et d'oppression coloniales.

Le 19 mars 2002 a eu lieu, quai Branly, une commémoration officielle de la cessation des hostilités dont l'unanimisme ne saurait masquer le caractère désolant. Réduite à un hommage rendu aux militaires français tombés au service du colonialisme, cette cérémonie élude, une fois encore, la nécessaire reconnaissance, par les plus hautes autorités de l’Etat, des crimes de toute nature commis au nom de la République durant ce conflit, tout comme l'hommage dû aux victimes algériennes de cette guerre longtemps sans nom.

C’est pourquoi, les organisations soussignées ont appellé à un rassemblement et à un dépôt de gerbes, le 19 mars à 12 heures Pont St Michel à Paris, devant la plaque récemment déposée en mémoire des victimes algériennes du massacre policier perpétré le 17 octobre 1961 lors de la manifestation pacifique du FLN dans les rues de la capitale. A cette occasion, un hommage sera rendu aux victimes algériennes de l'entreprise coloniale française en Algérie, ainsi qu'à celles de tous les massacres coloniaux.


Les associations signataires :

Algeria Watch ; Aircrige ; Au Nom de la Mémoire ; Association des enfants de disparus en Argentine, association Franco-Argentine, association 17 octobre 1961 contre l’oubli, le Cedetim ; Cercle Frantz Fanon; la Fondation France-Libertés, la LCR, la Ligue des Droits de l’Homme ; Lutte Ouvrière ; Médecins du Monde ; le Parti communiste ( fédération de Paris ) ; Les Verts

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Projection et débat :

Le samedi 2 mars à 17h a lieu une rencontre autour du thème de l'immigration maghrébine à l'Espace 1789 de Saint-Ouen.

Projection du film de Bourlem Guerdjou "Vivre au paradis" (1998, avec Roschdy Zem).

Quatre invités :

Bourlem Guerdjou :
Réalisateur de Vivre au paradis
Brahim Benaïcha :
Auteur du livre "Vivre au paradis, de l'oasis au paradis"
Monique Hervo :
Solidaire des Algériens dans le bidonville de la Folie de 1959 à 1962
Didier Daeninckx :
Écrivain, auteur de Meurtres pour mémoire.

Annonce & organisation : stephanie debaye



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